D’après le ministère de la Santé, trop peu de femmes participent au dépistage individuel du cancer du col de l’utérus. Mais quelle est la meilleure méthode pour faire baisser l’incidence de ce cancer avec un coût raisonnable?
Pourrait-ton s’avancer en disant que le dépistage contre le cancer du col de l’utérus sera bientôt organisé au même titre que celui du cancer du sein en France?
En tout cas, cela découle d’une recommandation du ministère de la Santé, qui souhaite passer d'un dépistage individuel, soit spontané, à un dépistage généralisé dans le cadre de son troisième plan cancer 2014-2019.
Pourquoi cela représente une bonne nouvelle pour de nombreuses femmes ? Simplement parce que le cancer du col de l'utérus touche 3.000 femmes et cause 1.000 décès chaque année.
Pourtant il peut être dépisté tôt grâce à un frottis cervico-utérin tous les trois ans, normalement entre 25 et 65 ans. Le frottis permet de détecter au plus tôt des lésions précancéreuses ou cancéreuses du col de l'utérus et, ainsi, de soigner plus précocement un cancer avéré, voire d'éviter son apparition.
On estime que 9 cancers du col de l'utérus sur 10 pourraient être évités grâce à un dépistage régulier par le frottis.