Râpeux, astringent... le fruit national du Japon ne fait pas toujours l’unanimité mais pourtant il mérite notre attention. Surtout quand il est dégusté à maturité !
Il y a 2000 ans, les Chinois se lancaient dans la culture de cette baie. Ils ont été par la suite copiés par les Japonais, qui le baptisent kaki. Le fruit du plaqueminier étant le seul survivant du bombardement atomique de Nagasaki, il est devenu un symbole de force dans tout le pays.
Aujourd’hui il est consommé pour son goût mais aussi pour ses vertus nutritionnelles car il est gorgé de vitamines et se prête aussi bien à des recettes sucrées que salées.
Depuis le XIXe siècle, on le cultive aussi en Europe. Cette petite boule d'un orange flamboyant, amoureuse du soleil, s'épanouit dans les pays chauds comme l'Espagne et l'Italie. En octobre et novembre, parfois jusqu'en janvier, on récolte aussi des kakis dans le sud de la France et en Corse.
Manipulez-le avec précaution! Rincez-le sous le robinet, séchez-le, ôtez le pédoncule et coupez-le en deux. Dégustez la chair à la petite cuillère. Encore jaune et très dur, on peut le laisser macérer dans de l'huile d'olive et le servir en accompagnement d'un brie. Vous pouvez aussi le cuire, pour confectionner un coulis accompagnant les desserts ou le faire sécher comme au Japon.
Avec 20% de glucose, il apporte de l’énergie. Le kaki est également plein de vitamine C et de carotène: bonne mine assurée. C'est aussi une excellente source de potassium et de fibres, qui ont un effet diurétique sur le corps.
Un petit conseil : choisissez-le bien, si la peau est orange vif, presque transparente, et se ride, il est mûr. Si la peau est lisse et ferme, il n'est pas mûr, mais vous pouvez également l'acheter encore dur et le faire mûrir à la maison. Dans ce cas, placez-le dans un sac en papier avec quelques pommes.